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Végétarien, végétalien, végan, flexitarien : comment s’y retrouver ?

Le mode d’alimentation végétarienne remonte à la fin du 19e siècle. Le principe essentiel est l’exclusion de la chair animale de l’alimentation, pour différentes raisons, qu’elles soient philosophiques ou nutritionnelles. En voici quelques exemples :

  • refus de tuer des animaux et de consommer leurs cadavres
  • refus des techniques modernes d’élevage
  • préservation de l’environnement
  • révolte devant l’inégalité de la répartition des richesses alimentaires
  • dégoût de la viande

Que mangent/ne mangent pas les végétariens ?

Les viandes, poissons et crustacés sont exclus de l’alimentation. Les œufs, le fromage et les produits laitiers sont autorisés, même s’ils sont d’origine animale.

 

Que mangent/ne mangent pas les végétaliens ?

Les végétaliens ne consomment aucun produit d’origine animale, donc ni viande, ni poissons et crustacés, ni lait, ni œufs, ni miel, ni fromages.

Le flexitarisme préconise le suivi d’un régime végétarien assoupli, au point que les flexitariens sont parfois qualifiés de « semi- végétariens. » Concrètement, une personne flexitarienne ne consomme de la viande ou du poisson que de temps en temps. Par exemple, les flexitariens cuisinent végétarien, mais peuvent manger de tout quand ils sont invités chez des amis ou quand ils voyagent.

Le véganisme ne se réduit pas au régime végétalien, c’est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l’exploitation animale. Ainsi, un végan n’achète pas de chaussures ou de canapé en cuir par exemple.

 

Et pour la santé ?

Plus une alimentation est restreinte (suppression volontaire) ou frappée d’interdits (par ex. allergie, religion…), plus le risque est élevé de déficit nutritionnel et d’exposition accrue à l’un ou l’autre toxique.

De plus, un sujet en phase de croissance et de développement a des besoins physiologiques plus importants et variables.

Les régimes végétariens (plus larges) demandent une attention accrue sur quelques nutriments spécifiques et potentiellement consommés en trop faibles quantités :

  • les protéines, dont il convient de diversifier les sources
  • la vitamine B12 à complémenter (car elle est exclusivement présente sous forme active dans le monde animal)
  • le choix des lipides à cibler, en faveur des oméga-3
  • le calcium et la vitamine D ainsi que le fer sont des éléments à contrôler

 

Le régime végétalien/végan n’est pas à prendre à la légère. Pour être équilibré, il nécessite de bonnes connaissances nutritionnelles et un investissement en temps et en formation. Il est d’ailleurs recommandé d’être accompagné par un professionnel. Mal équilibré, le régime végétalien peut entraîner des problèmes de santé.

Ce type d’alimentation n’est pas conseillé chez les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants en bas âge.

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