DOSSIER SPÉCIAL
Il s’agit de notre capacité à gérer notre alimentation, source d’énergie essentielle et vitale, dans le respect et la protection de la planète.
L’alimentation durable est une alimentation qui respecte des critères:
environnementaux, en diminuant l’impact de l’alimentation sur notre environnement ;
éthiques, en permettant aux producteurs du Sud de percevoir une rémunération normale ;
de santé, en consommant des aliments « naturels », non transformés.
Qu’est-ce qu’un aliment ultra-transformé (AUT) ?
Ce sont des préparations alimentaires industrielles transformées par des procédés technologiques. Ils contiennent des substances dites « cosmétiques » (aspartame, émulsifiant, épaississant…) et des additifs alimentaires d’origine naturelle ou chimique (maltodextrine…). Il est bien démontré qu’une consommation élevée d’AUT est associée à un risque accru de surpoids, de diabète, d’hypertension artérielle, de cancer, de dépression, de mortalité précoce…
Comment se nourrir en respectant la planète ?
En tant que consommateur, il est important de prendre conscience que chaque produit acheté est un message aux mondes politique et industriel. Mais comment faire des choix éclairés et faire bouger les choses, même à petite échelle ? Et sans trouer son porte-monnaie ? Si, vous aussi, vous avez envie de changer de comportement, voici comment vous pouvez agir :
- Boire de l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille ;
- Acheter une gourde en acier inoxydable et l’emporter partout avec soi,
- Cuisiner plus souvent et cuisiner plus d’aliments « bruts » ;
- Eviter les aliments ultra-transformés (AUT) ;
- Alterner les protéines animales avec les protéines végétales : soja, tofu, lentilles, pois, haricots, fèves, pois-chiches, etc ;
- Diminuer son gaspillage alimentaire en dressant une liste de courses adaptée aux besoins et en accommodant ses restes lorsqu’il y en a ;
- Cultiver ses plantes aromatiques (en plus, c’est joli dans la cuisine !) ;
- Favoriser ses achats en vrac;
- Faire ses courses avec ses contenants : filets en tissu, bocaux en verre, sacs à pain, boites hermétiques, etc ;
- Eviter la consommation de sodas ;
- Acheter les aliments de saison (fruits, légumes, poissons, etc.) ;
- Soutenir l’économie locale et diminuer son empreinte carbone en faisant ses courses au maximum chez les producteurs locaux (maraichers, fromagers, poissonniers, bouchers, marchés de producteurs locaux, etc.) ;
- Faire un potager si on a un jardin ;
- Faire le tri de ses déchets organiques et réaliser un compost ou motiver sa ville à organiser un ramassage ;
- Favoriser le verre au plastique de façon générale (pour la planète mais aussi pour la santé !). Etc…
Comment mieux se nourrir, tout en tenant compte des ressources financières et planétaires ?
- Consommer des féculents et céréales toujours complets, bruts et de qualité ;
- Privilégier le pain complet au levain de l’artisan boulanger, le riz complet bio du magasin en vrac ou le quinoa belge par exemple ;
- Légumes et fruits locaux : toujours présents dans vos repas, crus ou cuits, frais ou surgelés natures et de saison (250 g de fruits et minimum 300 g de légumes) ;
- Légumineuses (pois-chiches, lentilles, haricots, etc.) : sèches ou en bocaux, une belle alternative aux protéines animales, à consommer au minimum 1x/ semaine ;
- Viande, volaille, poisson, oeuf : privilégier les denrées locales et les plus brutes possibles (peu ou pas de viandes préparées, viandes en sauce, charcuteries) et en quantité limitée : 1x/jour maximum le midi ou le soir ;
- Fruits à coques et graines : extraordinaires, en complément des légumineuses et des céréales, les fruits à coques et les graines sont uniques et délicieux (15 à 25g par jour) ;
- Moins de sel : conséquence logique d’une alimentation de qualité, diminuer la consommation de sel et utiliser les épices et herbes aromatiques à la place.
Source : « Comment se nourrir en respectant la planète »