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VivaCité : Des prescriptions médicales de sport au CSA

(Ré-)Ecoutez le podast du journal de 7h30 du 19 décembre 2018 sur Liège – VivaCité RTBF avec notre chef kiné Samuel Bours et le Dr Philippe Burette à l’interview. Au Centre de Santé de l’Amblève, on prescrit du sport sur ordonnance à nos patients en partenariat avec l’Agisca ASBL d’Aywaille.

 Podcast à 04:04 : https://bit.ly/2T01omi

 

Un article de Olivier Thunus publié sur RTBF Info le 19/12/2018

Entendre son médecin dire qu’il faudrait faire du sport, c’est assez fréquent. Le voir prescrire du sport sur une ordonnance, comme il le ferait avec un médicament, c’est déjà plus rare. C’est ce qui est testé dans divers endroits, dont le Centre de santé de l’Amblève, à Aywaille.  Le public cible : celui qui ne pratique jamais de sport et n’aurait parfois même jamais imaginé pouvoir en faire.  Et cela semble plutôt bien fonctionner.

Faire du sport, c’est un bon moyen de prévention de nombreuses maladies mais le public n’est pas toujours facile à convaincre. D’où l’idée de ces prescriptions qui se doublent d’un encadrement des patients.

 » Mettre en mouvement quelqu’un qui n’a pas la culture du sport ou qui n’a jamais fait de sport de sa vie, c’est beaucoup plus compliqué que ça en a l’air, donc on a mis en place un encadrement en utilisant les kinés du centre et les éducateurs physiques de l’asbl Agisca, qui s’occupe des infrastructures sportives de la commune d’Aywaille « , détaille Samuel Bours, responsable des kinés du centre de santé de l’Amblève.

Le sport se pratique au sein de cette asbl, Agisca, dirigée par Joseph Piret :  » Deux activités par semaine : une activité aquatique qui favorise toute une série de mouvements et qui leur permet d’accéder à un programme d’assouplissement et de musculation ; et aussi une deuxième activité qui se déroule dans le hall omnisports et/ou sur nos appareils de fitness extérieurs « , précise celui-ci.

La prescription médicale permet de faire le point régulièrement entre médecin et patient et à Aywaille, l’encouragement, c’est aussi la gratuité :  » Ça ne coûte rien pour le moment à nos patients. Si on parvient à leur faire prendre goût à la pratique de l’activité physique, ils pourront s’inscrire dans l’un ou l’autre club de la région pour pouvoir continuer à faire de l’activité physique parce qu’ils auront retrouvé la capacité de le faire « , explique de son côté le docteur Philippe Burette, médecin au centre de santé.

Depuis 3 mois, 25 personnes ont reçu une telle prescription. Une quinzaine participent fidèlement aux séances.

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