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Membre fondateur de MGA, Henri Wéry est décédé

Henri Wéry était l’un des membres fondateurs de MGA. Dès 1989, il a participé activement à la création du centre de santé MGA, devenu par la suite CSA. Il s’est retiré de la vie professionnelle en 2017 à la suite de problèmes de santé. Il est décédé ce 29 septembre 2020, il avait 80 ans. Ses collègues se rappellent de lui avec émotion…

“Je me souviens de ma visite chez lui pour lui demander si cela l’intéressait et sa réponse fut “oui” tout de suite. Cela m’avait étonné car les autres confrères plus âgés que moi avaient tous été étonnés et un peu refroidis par une telle initiative novatrice. Et depuis, j’ai souvent pensé que Henri avait un tempérament original et artiste en plus d’une intelligence hors norme. C’est ce qu’il faut pour créer un savant ou un génie. Après évidemment, il faut travailler avec opiniâtreté, ce que Henri refusait souvent puisque les moteurs de son travail étaient l’envie et la passion, des moteurs souvent très changeants ! Ca me rend triste qu’il soit mort !”
Christian

 

“Je me souviens d’Henri comme quelqu’un ayant un véritable “feeling médical”. Il avait un diagnostic sûr. C’était quelqu’un d’intelligent. Avec toute mon amitié et affection.“
Pierre G

 

“Henri, c’était pour moi quelqu’un d’extraordinaire dans le sens réel du terme. Un passionné qui s’intéressait à de très nombreux domaines et d’une curiosité très poussée dans tout ce qu’il abordait. Un très grand médecin à qui on pouvait toujours demander conseil. Et je partageais avec lui un amour de la musique et de l’opéra (surtout Mozart) qui nous emmenait dans de longues discussions très enrichissantes. Il me manque et je pense souvent à lui.”
Vincent

 

“Je me souviens très bien, au début de MGA, des dîners du mercredi midi chez Henri et Paule. On y refaisait le monde, on y construisait MGA, on se construisait ensemble dans une ambiance très conviviale et décontractée. Henri avait un gout raffiné pour les belles choses, les bons mots. Il avait un « style » et nous aidait de sa riche expérience de médecine générale de l’époque. Nous n’avions pas de locaux pour nous réunir et il nous ouvrait sa maison. Il aimait particulièrement la petite chirurgie, les sutures, les petites réparations, … Je me souviens aussi qu’il avait réussi à organiser une réunion de formation continue (qui ne s’appelait pas encore comme ça) au café « chez Honhon » qu’il connaissait bien. Actuellement, il n’en reste plus que la façade près du pont du chemin de fer… les temps changent… Les amis partent mais l’expérience qu’il nous a communiquée durant toutes ces années et les souvenirs resteront. Merci Henri.”
Philippe

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