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Les masques chirurgicaux et l’environnement

Dans le monde entier, on retrouve dorénavant des milliers de masques dans les poubelles, mais aussi dans les rues, les sentiers de promenade, les jardins, les rivières et les océans. Or, ils sont fabriqués à partir de polypropylène, un dérivé du pétrole, des nano fibres de plastique nonbiodégradable, qui mettront plusieurs centaines d’années à se dégrader.

Si chaque personne utilise un masque à usage unique par jour, imaginons combien cela crée de tonnes de déchets plastiques non recyclables en un an ! Les masques sont dangereux aussi pour les animaux qui les ingèrent, et finissent sous forme de micro-plastiques, une énorme pollution dont les dangers pour l’environnement sont encore mal connus, même si l’on en pressent le désastre écologique.

Alors, que faire ?
La première démarche, la plus simple et la plus évidente, est de jeter les masques usagés dans les poubelles. Il est tellement inadmissible que cela soit autrement. Il est dorénavant prouvé que l’on peut laver les masques chirurgicaux en machine, à 60°, sans perte d’efficacité. En règle générale, à l’état neuf, les masques arrêtent plus de 98 % des particules de plus de 3 microns, soit bien au-delà des 90 % des masques en tissu les plus filtrants. Après 10 lavages, autant de passages au sèche-linge et de repassages doux au plus faible réglage du fer, leurs capacités de filtration se maintiennent à un niveau suffisant pour un usage grand public.

Bien entendu, il est important de bien contrôler s’ils n’ont pas de défauts, et si c’est le cas, il faut les jeter.
 » Personnellement, j’ai testé avec succès : les masques sont comme neufs une fois séchés » témoigne Rita.

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