Le 4 février a été proclamé “Journée mondiale contre le cancer”. La prévention et le dépistage sont parfois possible !

Le « cancer » désigne, de manière générique, une maladie qui se caractérise par le développement plus ou moins rapide de cellules dites malignes dans l’un ou l’autre organe de notre corps. S’il n’est pas détecté suffisamment tôt, le cancer peut envahir l’organe, et peut même se propager dans d’autres parties du corps.

Ces dernières dizaines d’années, d’énormes progrès ont été réalisés dans les traitements des cancers et dans la compréhension de leurs mécanismes de développement. On sait maintenant que certains cancers (colo-rectal, poumon, vessie…) se développent en lien avec de mauvaises habitudes de vie : alimentation trop riche, manque d’activité physique, tabac, alcool, …). C’est pourquoi on insiste tellement sur l’importance d’avoir une bonne hygiène de vie.

Il existe des examens efficaces qui dépistent des cellules anormales (ou dysplasiques) bien avant qu’elles ne deviennent cancéreuses. C’est le cas pour le cancer colo-rectal et le cancer du col de l’utérus. Des traitements sont alors mis en place avant l’apparition de tout symptôme. Certains cancers ne peuvent pas encore être dépistés avant l’apparition de symptôme. Il est donc très important d’être à l’écoute de son corps au moindre signal d’alarme (surtout après 50 ans).

Les examens de dépistage sont unanimement classés par la Communauté scientifique internationale en fonction de leur niveau d’efficacité. Ces examens sont proposés de manière collective, selon l’âge et le sexe, avec une fréquence déterminée. Cette fréquence sera plus rapprochée s’il existe des antécédents personnels et familiaux.

Ainsi, dans la population générale, une série d’examens sont recommandés :

A noter qu’il n’existe pas de dépistage fiable du cancer de la prostate. Quand on propose un dépistage, il est important de bien considérer la balance bénéfices/risques de l’examen. En effet, tous les examens de dépistage n’ont pas la même efficacité et ne sont pas tous sans risque. Il est par ailleurs inutile de faire trop d’examens : il est démontré que cela augmente le risque de faux diagnostics. N’hésitez pas à interroger votre médecin. Et, souvenez-vous de l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ».

L’alimentation et le cancer

Il a été démontré que l’alimentation (via les substances cancérigènes) peut avoir un rôle favorisant l’apparition des cancers. Mais il a aussi été découvert que l’alimentation peut avoir un rôle protecteur. C’est sur cet effet positif de l’alimentation que nous allons nous attarder, tout en gardant à l’esprit que l’alimentation n’est qu’un des nombreux facteurs déterminants dans l’apparition d’un cancer.

Comment mieux manger pour diminuer les risques ?

• Essayer de garder un poids sain. Si vous souffrez de surpoids, essayez de perdre quelques kilos (la diététicienne peut vous y aider)
• Manger plus de fibres, sous forme de fruits, de légumes, de céréales complètes, de farine complète et en évitant les aliments dit « raffinés » (càd « blanc » : pain blanc, pâtes blanches, …)
• Essayer de manger le moins possible d’aliments transformés ou ultra transformés (plats préparés, charcuteries, fast food, …)
• Manger des légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges,…) 1 à 2 fois par semaine à la place de la viande.
• Boire principalement de l’eau. Et surtout faire attention aux boissons alcoolisées.

Source : www.cancer.be/lescancers/ alimentation-et-cancer